Comment choisir son airbag moto ?
MOTOSHOPPING vous aide à trouver l’airbag moto qui vous convient et vous dit comment choisir son airbag moto !
Vous êtes à la recherche du niveau optimal de sécurité et de protection pour le haut du corps ? L’airbag est la solution idéale. Filaire, radiocommandé ou autonome, gilet sur, dans ou sous un vêtement, les solutions sont nombreuses et s’y retrouver n’est pas toujours facile.
Sommaire
- Qu’est-ce qu’un air bag moto ?
- Comment fonctionne un airbag moto ?
- Que protège un airbag moto ? De quoi protège-t’il ?
- Déclenchement rapide
- Protections supplémentaires
- Dorsale intégrée
- Une protection optimale
- Deux technologies
- Des limites quand même
- 3 technologies d’airbag moto
- L’airbag autonome
- Comment choisir son airbag moto ?
- Filaire ou électronique ?
- Gilet à l’intérieur ou à l’extérieur ?
- Zone couverte
- Conclusion
Qu’est-ce qu’un air bag moto ?
Si le dispositif est aujourd’hui commun dans le monde automobile (airbag de volant, de portière, conducteur, passager, etc.), il n’est que nouvellement arrivé dans le monde de la moto et du scooter.
De plus, il ne s’agit pas d’un élément embarqué sur la moto (exception faite de la Honda GoldWing Airbag), mais d’un équipement de sécurité directement porté sur le conducteur ou la conductrice.
De l’air, mais pas seulement
Alors que de nombreux modèles sont à présent sur le marché, tous ne proposent pas la même technologie, le même niveau de protection et surtout le même type de déclenchement, mais tous reposent sur le même principe.
Comment fonctionne un airbag moto ?
D’une manière générale, l’airbag moto, comme on l’appelle, est constitué de coussins d’air gonflables. En cas d’accident ou du moins de déclenchement du matériel, ils sont instantanément remplis par le gaz contenu dans une cartouche de CO2 sous pression.
L’airbag constitue donc un équipement de sécurité individuel que l’on porte sur soi (pour résumer). Deux grands types de déclenchement s’opposent chez les airbags moto, constituant deux familles principales. L’un est mécanique, l’autre est électronique, nous allons le voir.
Que protège un airbag moto ? De quoi protège-t’il ?
En cas de choc, de crash, de glissade, bref d’accident, l’airbag se déclenche et se déploie immédiatement sur les parties du buste qu’il protège. On peut ainsi épargner de la plus grande partie de l’énergie destructrice occasionnée par une chute les parties du corps les plus exposées.
les cervicales, les épaules, les clavicules, les côtes et la cage thoracique de manière plus générale, ainsi que les lombaires et surtout la colonne vertébrale.
Déclenchement rapide
La vitesse de déclenchement peut être un critère de choix pour un airbag moto. Elle comprend la mise en action du dispositif et son gonflage. Le gonflage dépend de la capacité des « boudins » d’air.
Cette contenance doit faire au moins 12 litres et peut atteindre près de 20 litres – pour l’instant -. La capacité des coussins d’air de l’airbag joue sur la protection et sur le temps de gonflage.
100 millisecondes. Pas plus.
De fait, le temps de gonflage d’un airbag moto ne doit pas excéder 100 ms, soit le temps qu’il faut pour aller tâter du bitume en partant de sur sa selle de son scooter ou de sa moto.
100 ms. 0,1 secondes. Un clignement d’œil. S’il met plus de temps à se déployer, l’airbag n’est pas totalement gonflé au moment du choc.
Protections supplémentaires
Le gilet airbag comporte des zones dédiées à la résistance en cas d’abrasion, afin de maintenir le plus longtemps possible son intégrité en cas de chute. Un airbag moto se dégonfle lentement après son déclenchement, afin de conserver un bon niveau de protection sans nuire à la liberté de mouvement une fois « l’événement » surmonté.
Surtout, il évite ainsi que l’on glisse ou rebondisse longuement. Pensez à un ballon de football, par exemple : toujours gonflé à la même pression, il roule, il repart dans un sens opposé au moindre choc. Pas l’airbag.
Dorsale intégrée
Nous ne l’avons pas encore spécifié, mais les gilets airbag peuvent et doivent inclure des dorsales homologuées, aptes à offrir d’office un niveau de protection suffisant pour le dos. Souvent, elle abritent toute la partie technique qu’un gilet airbag autonome.
Sur un gilet airbag filaire, la bobonne de gaz et le mécanisme sont inclus sur l’avant du gilet, au niveau des côtes. Pas d’inquiétude, même avec cet emplacement, en cas de chute, on ne peut pas être blessé.
Quel que soit le modèle choisi, il est donc complété par une dorsale de niveau 1 ou de niveau 2, soit le niveau minimal de protection offert par un airbag dans les textes d’homologation.
Privilégiez la dorsale niveau 2. Par défaut, elle est beaucoup plus efficace, indépendamment de la partie gonflable du gilet. Les coussins d’air offrent en effet une résistance largement équivalente par défaut.
Une protection optimale
En cas de crash, le torse est touché 3 fois sur 4. L’airbag absorbe au maximum l’énergie d’un choc. Il protège les zones vitales et les organes internes de lésions graves. Du moins, il limite considérablement les conséquences.
Surtout, l’airbag permet généralement de se relever sans dommage (sur le haut du corps) après un incident plus ou moins conséquent. Nous vous recommandons bien entendu de vous équiper intégralement pour proptéger le reste du corps.
L’équipement de sécurité le plus performant
Le coussin d’air du gilet épargne également des blessures causées par la rencontre avec du mobilier urbain ou avec un trottoir. Un airbag est donc utile en ville comme sur route.
Il peut également être adapté à la pratique de la piste. Attention cela dit : un airbag s’étant déclenché doit être rechargé et vérifié.
Deux technologies
Deux cas de figure donc : soit on est sur un airbag filaire à déclenchement par percussion d’une cartouche de CO2 après qu’une goupille ait sauté, soit on est sur un modèle « électronique » airbag autonome, à générateur de gaz et déclenchement piloté.
Dans ce cas, il faut recourir au matériel et au processus spécifiés par le fournisseur du matériel, ou demander à un professionnel qualifié/certifié d’effectuer la démarche.
Entretien régulier requis
Pour la recharge en gaz d’un modèle filaire, une cartouche de CO2 de la bonne capacité et des bonnes caractéristiques est nécessaire. On remplace celle ayant percuté et on remet la goupille de déclenchement en place.
Une opération simple, mais méticuleuse, qu’un professionnel effectue de manière optimale, une fois encore. Celui-ci pourra également vérifier l’intégrité de l’airbag. Une fois ré-armé, le gilet airbag ou l’airbag est de nouveau opérationnel.
Un matériel à surveiller
Attention, les cartouches de gaz peuvent perdre de leur contenu au fil du temps. Il est important de les contrôler au moins une fois par an. Pour ce faire, il convient de peser la cartouche et de comparer avec le poids original. De fait, ce poids est spécifié autant qu’il est spécifique à chaque matériel.
De même, il est important de faire attention à l’état de la connectique du gilet, qu’il s’agisse d’un câble ou d’un système électronique. Une vérification régulière est le gage d’un bon vieillissement, mais aussi et surtout d’un bon fonctionnement.
Des limites quand même
L’airbag est la solution de protection individuelle ultime pour le haut du corps. Pour autant, il ne faut pas oublier d’adapter ses usages à ce matériel. Par exemple, on oublie tout ce qui est transport de sac à dos, et tout ce qui peut nuire au gonflement optimal ou à l’intégrité de l’airbag.
On adapte son équipement aussi bien que ses usages au port de cet équipement de sécurité. De plus, il est essentiel de bien ajuster le matériel sur son corps.
Des évolutions constantes
Les derniers airbags moto sont en mesure de s’adapter à la grande majorité des physiques rencontrés. Pour autant, tous les gabarits ne sont pas couverts par le dispositif, lequel est soumis à des contraintes ergonomiques pour assurer un fonctionnement optimal.
Avec les progrès techniques et la diversité des modèles proposés, nul doute que l’airbag parviendra à toucher tout le monde dans un futur proche. Pour autant, les anciennes générations sont encore efficaces, qu’on se le dise !
3 technologies d’airbag moto
Comment choisir son airbag moto passe par une réflexion générale : savoir pour quel type d’utilisation et quel type de technologie opter. On peut l’utiliser sur route, sur piste ou encore en hors piste.
On recense ainsi trois types principaux d’airbag moto, au fonctionnement plus ou moins complexe : l’airbag filaire, l’airbag télécommandé et l’airbag autonome.
L’airbag filaire
On distingue deux types principaux d’airbag moto. Tout d’abord, ceux qui s’activent après qu’un filin reliant conducteur/conductrice et moto/scooter se soit tendu de manière suffisante et avec une force excessive (30 kg) pour déclencher le gonflage des poches d’air. On les appelle les airbag filaires.
Simples, efficaces, rapides de déclenchement, les « filaires » sont également sécurisés pour ne pas se gonfler inopinément. Notamment pour les distraits oubliant de se désolidariser de la moto ou du scooter. Par contre, leur activation est assujettie à une éjection de sur le véhicule.
Lors d’une chute du véhicule (à l’arrêt notamment), il peut ne pas se déclencher. En effet, la longueur du câble importe, mais elle pénalise si l’on reste solidaire de la moto ou du scooter : l’airbag ne se déclenche pas forcément.
Un déclenchement sécurisé
L’airbag moto constitue donc une sécurité autant qu’une sûreté. Pour autant, il a ses propres limites. D’où l’intérêt de disposer d’un équipement de protection complet couvrant le reste du corps.
Autre avantage d’un airbag filaire, la possibilité d’aller sur piste sans avoir à adapter le matériel. Par contre, la résistance à une longue glissade n’est pas forcément garantie autrement que par la résistance propre du matériel externe, laquelle est déjà conséquente.
Les avantages
+ Les moins chers à l’achat
+ Les plus couvrants
+ La technologie la plus connue
Les limitations
– Longueur du câble à bien régler
L’airbag autonome
On trouve également des dispositifs de déclenchement d’airbag plus évolués, faisant appel à des mesures électroniques de phénomènes physiques, ainsi qu’à une analyse de données, afin de déterminer si l’on est ou non dans une situation d’urgence.
Accéléromètre, centrale inertielle, capteurs d’inclinaison et analyse logicielle sont de la partie. Le tout peut être complété par une application smartphone dédiée. Celle-ci exploite l’ensemble des capacités des deux matériels (airbag et téléphone).
Certains matériels proposent également des services complémentaires, au nombre desquels appel automatique à un service d’urgence (avec ou sans abonnement), géolocalisation ou autre. L’offre applicative est évolutive au fil du temps.
Pourquoi dit-on qu’il est autonome ?
Cette nouvelle génération d’airbag est appelée autonome, du fait de l’absence de liaison physique entre soi et son véhicule. En l’absence de câble, ce type d’airbag peut être porté sous un vêtement protecteur, en tant que doublure d’un vêtement de protection, ou au dessus de tout équipement.
Comme tout dispositif électronique, il peut être mis à jour et amélioré au long de sa vie. De quoi garantir une protection optimale. Ainsi, certains fournisseurs proposent des « cartographies » spécifiques pour une utilisation piste, le tout moyennant un abonnement.
Leader dans le domaine de l’airbag autonome et disposant d’une longueur d’avance, In&Motion (airbags Furygan, Ixon ou RST), dispose de ce service dédié aux coureurs, moyennant un abonnement à 25 €/an.
Un airbag sans fil, mais branché
Par contre, un airbag autonome fonctionne sur « batterie ». Il bénéficie d’une autonomie (au moins une journée d’utilisation constante), garantie par une bonne recharge. Une contrainte (le fil du chargeur), en remplace une autre (le fil de son homologue à câble). On ne peut pas tout avoir.
D’autre part, deux formules d’airbag autonome se retrouvent sur le marché de l’équipement de protection : un achat plus un abonnement mensuel, ou un achat cash, sensiblement plus onéreux, mais n’imposant plus aucun contrat de location.
Abonnement ou achat cash ?
Dans le cas d’un airbag autonome, à vous de voir en fonction de vos finances et de vos possibilités, surtout en fonction du service proposé en contrepartie de chaque choix. avantage de l’abonnement : on ne paye que lorsque l’on s’en sert… plus flexible donc.
Les avantages
+ Facile à porter
+ Entretien compris
+ Mises à jour possibles
Les limitations
– La recharge régulière
– Contrat de vente ou d’abonnement (conditions)
L’airbag radiocommandé
Le dispositif radiocommandé remplace le câble de l’airbag filaire Turtle 2, par exemple, chez Helite. En quelque sorte. Si le concept remonte à 2010, avec un développement et une commercialisation par Bering, l’airbag radiocommandé comme on l’appelle à présent, a bien évolué entre temps.
Il repose toujours sur un capteur à installer sur la moto et sur un récepteur intégré au gilet. Pour autant, l’analyse est très rapide, l’appairage s’effectue sans intervention extérieure et il est plus souple d’utilisation.
GILET AIRBAG DAINESE SMART JACKET
374,96 €GILET AIRBAG IXON U03 NOIR ORANGE
247,90 €GILET AIRBAG FURYGAN FURY AIRBAG SYSTEM
268,90 €Un kit en deux parties
L’airbag radiocommandé communique par ondes entre les deux élément du kit. L’avantage de ce dispositif est d’être actif dès 0km/h et donc de parer également les chutes à l’arrêt. Il est en mesure de comprendre et de couvrir davantage de cas.
Pour ce qui est de l’autonomie du récepteur monté sur la moto, elle est estimée à 5 ans sans recharge. Quant au gilet en lui-même, il demande à être rechargé bien plus régulièrement.
Les avantages
+ Actif dès 0 km/h
+ Pas de connexion physique
+ Evolutivité
Les limitations
– plusieurs motos = plusieurs récepteurs
Comment choisir son airbag moto ?
La Sécurité Routière sensibilise à longueur d’année sur la sécurité à moto. Un point essentiel. Son dernier cheval de bataille ? L’airbag moto. A raison ! Le dispositif de sécurité devient de plus en plus accessible et concurrentiel, avec des tarifs de base pouvant descendre sous les 400 €.
De plus, les assurances moto/scooter plébiscitent souvent le port de l’airbag, au moyen de remises sur du matériel ou de tarifs préférentiels par exemple. Autant de bonnes raisons de craquer pour un modèle dernier cri. Renseignez-vous.
Filaire ou électronique ?
Déterminez quel type d’airbag vous intéresse et laquelle est la plus pertinente pour vous. S’il existe des airbags intégrés à des vestes ou des blousons, toute détérioration ou tout vieillissement du vêtement se répercute sur le dispositif et le rend inexploitable.
De fait, chez MOTOSHOPPING, nous avons privilégié la solution des gilets airbag moto filaires et des gilets moto airbag autonomes (radiocommandés ou non), que l’on peut utiliser durablement et avec de touts types d’équipements.
Gilet à l’intérieur ou à l’extérieur ?
D’une manière générale, le gilet airbag « interne » peut être intéressant pour une utilisation discrète. Il n’est pas une solution de protection complète, il convient donc de le recouvrir d’un équipement proposant des protections aux coudes et aux épaules.
Préférentiellement un équipement de sécurité (type EPI). En effet, l’airbag est un gilet sans manches, et il ne dispense aucunement de compléter sa prestation. Il serait dommage de se casser le coude tout en se protégeant le reste du haut du corps…
Zone couverte
Les airbags filaires « externes » sont plus couvrants que leurs homologues autonomes. Notamment au niveau du bassin et de la ceinture costale. Du moins pour l’instant. Par contre, quels qu’ils soient, tous les airbags présentés à ce jour couvrent systématiquement le dos. Vital.
L’airbag à enfiler sous un vêtement ne peut actuellement prétendre au même niveau de couverture du corps qu’un gilet externe. Principalement pour des raisons de volume pris une fois gonflé et pour des choix techniques.
Au fait, conséquence directe du port d’un airbag : on oublie le transport d’effets personnels dans un sac à dos…
Conclusion
Il n’existe pas de mauvais airbag moto, mais en l’absence d’homologation claire et précise, on privilégie les grandes marques d’une part et le matériel disposant d’autres cautions. La norme CE est un plus, tout comme la certification SRA.
Testé de manière indépendante par l’organisme, un airbag disposant de 1 à 5 étoiles permet de se faire une bonne idée sur la pertinence d’un matériel. On retrouve la liste des modèles testés sur le site du SRA.
Vous savez à présent comment bien choisir son airbag moto. Les modèles que nous proposons ont fait leurs preuves, que ce soit sur route ou sur circuit et ils sont au top de la qualité et des exigences actuels. Votre sécurité, notre métier. N’hésitez pas à nous contacter.
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