Qu'est-ce que l'homologation ECE 22-05 pour le casque de moto ?

En 2019, la norme d’homologation d’un casque moto en vigueur en Europe et en France est le règlement ECE 22-05. Cette norme de casque contrôle les points suivants : l’amortissement des chocs à des endroits stratégiques, la déformation de la structure du casque, la résistance à l’abrasion, la performance de la jugulaire, la résistance de l’écran principal et le champ de vision. Détails.

Les tests d’homologation de casque

Les tests d’homologation ECE 22-05 sont réalisés sur des équipements fournis directement par les fabricants. Ces tests sont régulièrement renouvelés, afin de garantir une fiabilité du label et surtout la sécurité des usagers. Rappelons qu’en France, l’homologation d’un casque est assujettie à un autre critère : la présence d’autocollants réfléchissants sur le casque. Faute de les avoir, on encoure une amende forfaitaire minorée de 90 € (135 € sinon) et le retrait de 3 points sur votre permis de conduire. Comment savoir si mon casque est homologué ? Tous nos casques sont homologués CE sous le nom ECE 22-04 ou ECE 22-05. La mention est figurée par la lettre E présente sur une étiquette blanche, présente à l’intérieur du casque. Cette étiquette d’homologation est généralement cousue sur la jugulaire ou sur le calotin intérieur, à un endroit protégé de l’usure. Cette étiquette d’homologation est généralement cousue sur la jugulaire ou sur le calotin intérieur, à un endroit protégé de l’usure. Sur cette étiquette, on retrouve un chiffre allant de 1 à 48. Il suit la lettre E et précise le pays où l’homologation à été enregistrée. Pour mériter cette étiquette, un casque doit subir de nombreux tests stricts. Sur cette étiquette, on retrouve un chiffre allant de 1 à 48. Il suit la lettre E et précise le pays où l’homologation à été enregistrée. Pour mériter cette étiquette, un casque doit subir de nombreux tests stricts. Chaque casque voulant passer un test d’homologation doit répondre à un cahier des charges strict, correspondant à la majeure partie des cas de figure rencontrés lors d’un accident.

Homologation casque moto : l’amortissement des chocs

Ce test est effectué avec une vitesse de 27 km/h et à des températures extérieures de 20° et de 50°. Respectivement, elles durcissent et assouplissent le matériau externe de la coque du casque, modifiant les propriétés absorption d’un choc. On mesure également la force transmise à la tête, donc à l’intérieur du casque. On guide généralement le casque contre une « enclume » disposant d’une proéminence. Ces chocs pour homologation portent sur des zones bien définies et systématiquement sur les mêmes zones. La série d’impacts a lieu sur le front, au niveau de la zone latérale des oreilles, au niveau de l’arrière de la tête et donc de la nuque, ainsi que sur le dessus du casque, et sur la boîte crânienne. Enfin, pour les casques qui en sont dotés, la mentonnière est mise à l’épreuve avec un impact à 20 km/h environ. Si celle-ci est réussie, la mention « P » peut être apposée sur l’étiquette d’homologation.

Une question de vitesse

Que se passe-t-il à 28 km/h ? Normalement, la même chose. Celles et ceux qui sont déjà tombés sur le casque le savent, même au-delà, certains casques résistent encore longuement. Compte tenu de ce cahier des charges, certaines marques peuvent être tentées de renforcer les zones testées et de négliger la résistance des autres parties du casque. Plus on monte en gamme, moins on cherche à chasser le poids et plus il est probable que l’on dispose d’un casque hautement protecteur. Celui-ci dépasse largement les pré requis, mais parfois sur certains points testés seulement. Plus on monte en gamme, moins on cherche à chasser le poids et plus il est probable que l’on dispose d’un casque hautement protecteur. Celui-ci dépasse largement les pré requis, mais parfois sur certains points testés seulement. Quant à savoir pourquoi la vitesse du test est inférieure à 30 km/h, voici une raison. Disons qu’au delà, les lésions occasionnées au cerveau peuvent être graves et plus difficilement évitées en cas de choc direct (passage de 27km/h à 0 km/h contre un obstacle). D’un point de vue physiologique, n’oublions pas que notre cerveau « flotte » dans notre boîte crânienne. Il est maintenu en place par des liaisons fragiles, et peut venir heurter les parois osseuses. Le corps humain n’a jamais évolué pour dépasser la vitesse de la course à pied… Qu’on se le dise.

Homologation casque moto : la déformation de la calotte

Lors d’un choc impliquant un casque, il y a sa forme avant et sa forme après le choc. Notre expérience nous a déjà permis de voir des casques voilés, penchées, déformés extérieurement et intérieurement lorsqu’ils sont posés sur un socle. Pour qu’un casque soit homologué, la coque externe du casque ne doit pas avoir bougé de plus de 15 mm après un choc.

Homologation casque moto : la résistance à l’abrasion

Un choc direct, un casque l’absorbe plus ou moins. Mais vient souvent ensuite la glissade, en fonction de la vitesse imprimée lors de l’accident. Une glissade au cours de laquelle la tête peut plus ou moins longuement rester en contact avec l’environnement (bitume, terre, herbe, et autres…). Lors de ce test, il ne faut pas que la coque s’endommage trop, ni que les éléments parant le casque provoquent trop de mouvements, qu’ils transmettraient aux cervicales.

Homologation casque moto : la résistance de la jugulaire

Pour qu’un casque soit utile et efficace, il doit être attaché correctement et bien réglé afin de s’ajuster au mieux sur votre tête. Surtout, un casque ne doit pas pouvoir s’enlever seul en cas de chute. D’où deux critères importants : bien choisir un casque à sa taille, même s’il est un peu « présent » sur le crâne, et opter pour un verrouillage sûr et bien en place. Le test d’homologation de la jugulaire vérifie qu’un casque ne peut pas tourner de plus de 30° sur l’avant ou sur l’arrière de la tête. Un test que vous pouvez reproduire chez vous pour vous assurer qu’il ne s’en ira pas tout seul. Évidemment, vous n’aurez pas à attacher de poids de 10 kg sur l’avant ou sur l’arrière de ce dernier pour vérifier la rotation sur votre tête, comme c’est pourtant le cas lors de l’homologation. Par contre, vous saurez s’il risque ou non de partir, même jugulaire close.

La boucle double D pour une meilleure sécurité

D’une manière générale, la boucle “double D” est la plus sécurisante, la plus légère et la plus confortable pour ce qui est de fermer une jugulaire. Les dispositifs à boucle micrométrique semblent plus rapides à utiliser, mais ils sont plus complexes à régler et ses détendent au fil des utilisations. Ils sont également plus « fragiles » et un peu plus lourd, du fait des éléments mécaniques les constituant.

La sangle de la jugulaire est également testée. On tire dessus, on évalue l’usure et la fragilité éventuelle. Les organismes d’homologation attachent là aussi un poids de 10 kg à la sangle, avant de le faire chuter d’une hauteur de 75 cm. On vérifie alors l’élasticité du matériau utilisé et sa capacité à reprendre sa forme.

Homologation casque moto : la qualité de l’écran principal

Pour bien voir, il faut que l’écran soit bien clair. Une évidence ? Peut-être, mais aussi un critère d’homologation. Les écrans optionnels foncés ou iridium portent une mention bien claire elle aussi : « Day use Only* ». On ne peut donc les utiliser qu’en plein jour, leur teinte faussant la perception de vitesse et de distance en pleine nuit.

*utilisation de jour uniquement

Une homologation tenant compte de l’usure

Autre critère d’homologation d’un écran de casque : sa capacité à résister aux rayures et surtout à la casse et à la perforation. Tout comme il y a casque et casque, il y a écran et écran. Les meilleurs d’entre eux sont capable d’éviter le pire, qu’on se le dise. Pour le vérifier, on envoie un projectile à grande vitesse contre l’écran. Il ne doit bien entendu pas se casser, ni laisser le projectile passer au travers. Imaginez ce que cela donnerait avec un caillou, un gravier ou plus simplement l’un de ces gros insectes si durs que l’on explose sur l’autoroute… Mais ce n’est pas tout. L’écran d’un casque a la vie dure. Il doit tenir dans le temps, tout en garantissant que l’on voie correctement au travers. Usure, vous avez dit usure ? Allé hop, un petit sablage en règle de l’écran principal, histoire de. Il ne doit pas se rayer exagérément et rester clair le plus possible. Plus on monte en gamme, plus les écrans principaux sont de qualité et moins ils s’usent, plus ils sont résistants. Le polycarbonate qui les compose est de meilleure qualité et il permet de conserver durablement toutes les qualités optiques.

Homologation casque moto : le champ de vision

Le champ de vision doit être suffisamment dégagé pour offrir une bonne vision périphérique. Il doit aussi permettre des contrôles d’angles morts sans jouer les contorsionnistes. Le casque intégral est celui offrant en théorie l’angle de vision vertical le moins important, du fait de sa mentonnière plus ou moins imposante. Pour un casque intégral comme pour un casque modulable, l’angle latéral est en forte hausse ces dernières années, offrant une vision panoramique.

Conclusion

Au vu de tous les critères, tests et exigences sont perpétuellement remis en question pour assurer un niveau de sécurité optimal. Vous comprenez à présent ce qui peut faire le prix d’un casque. La recherche d’une part, menant à un produit complet et performant. La qualité des matériaux utilisés, ensuite, qui seront plus ou moins durables en fonction de leur provenance et de leur constitution. Un casque haut de gamme et bien ajusté dépasse généralement de loin les préconisations de l’homologation, tout en réduisant considérablement l’énergie d’un choc et en ajoutant des critères non mesurés, tels le confort, l’insonorisation, la solidité et le vieillissement dans le temps. Investir dans un bon casque, c’est avoir la garantie de sa sécurité d’une part, mais aussi et surtout de ne pas devoir racheter un casque avant longtemps.

Quand changer son casque moto ?

Après avoir lu cet article sur l’homologation d’un casque moto, vous comprenez à présent qu’il est solide. Solide, certes, mais il arrive que l’on doive en changer. Alors, doit-on changer de casque après un certain temps, après l’avoir fait tomber en le portant à la main, ou après être tombé avec alors qu’on le portait ? Retour d’expérience sur le moment approprié pour changer son casque avec l’équipe MOTOSHOPING. Changer de casque moto : quand et pourquoi le faire ?

Les différents types de casques existants

Casque bol, casque jet, casque jet à mentonnière, transformable ou encore crossover, casque intégral ou casque modulable, tout, tout tout, vous saurez tout sur le casque. Il existe de très nombreuses variations autour du casque. Chaque famille de casque abrite plusieurs type et chaque marque dispose de ses propres gammes aux caractéristiques variées. Comment faire pour s’y retrouver ? Nous vous proposons nos fiches produit et partageons notre expertise pour vous aider dans votre choix. Et parce qu’un erreur est possible, nous vous rappelons les avantages que MOTOSHOPING vous offre, parmi lesquels le retour gratuit. Casque moto : tout savoir sur celui qui vous sauve la vie

Casque polycarbonate ou casque fibre, lequel choisir et pourquoi ?

Votre coque de casque, vous la préférez en plastique moulé sous pression ou tissé et stratifié ? Avec les progrès technologiques, le polycarbonate a fini par pouvoir offrir la même durée de vie théorique que la fibre. Pour autant, l’un comme l’autre disposent de caractéristiques spécifiques dont la première : le coût important de la fibre par rapport à celui du polycarbonate. Mais le prix ne fait pas tout : la capacité de la fibre à mieux réagir en cas de choc est certaine. Pour en savoir plus, nous avons consacré un article complet à la différence entre les deux matériaux. Bonne lecture. Fibre ou polycarbonate ? Comment choisir ?

> Choisir la taille de son casque

S’il est bien un critère crucial lors d’un choix de casque, c’est bien celui-ci : la taille pour laquelle opter. D’une manière générale, nous observons une tendance naturelle à choisir un casque trop grand. Forcément, celui-ci donne une impression de confort immédiat. Par contre, le casque n’est pas en mesure d’apporter le niveau de protection optimal. Pire, il peut être totalement inefficace.

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