Gants moto chauffant

Pour souffrir le moins possible des morsures du froid lorsque vous roulez à moto vous avez la possibilité d’opter pour des manchons disgracieux ou investir dans des gants chauffants.

Nec plus ultra des gants hiver (moto et non ski), les gants chauffants reprendront les caractéristiques techniques d’un gant chaud traditionnel (étanchéité à l’eau et à l’air, isolation thermique…) mais en incluant un point supplémentaire : un système de chauffage. Ce dernier a pour vocation de diffuser une chaleur via des batteries embarquées ou un raccordement filaire à votre deux-roues.

Niveaux de chauffage, autonomie, membrane, doublure thermique, praticité … seront à prendre en compte. Donnez-nous la main, on vous emmène.

UN GANT HIVER AVANT TOUT

On a parfois tendance à l’oublier, mais un gant chauffant est avant tout un gant hiver. Par définition, il se doit d’être chaud, étanche, respirant puis (et seulement après), chauffant.

Qualité de la membrane et type de doublure thermique se devront d’être qualitatives au même titre que la hauteur de la manchette ou le feeling général de l’ensemble. Deux options s’offrent à vous :

-          Un gant dit urbain pour les roulages en ville et quelques excusions sur route.

-          Un gant dit touring certes plus chaud et plus couvrant mais également moins pratique.

Définissez donc l’usage que vous en ferez et donc vos priorités. Sachez que les gants chauffants ne dérogent pas à la règle de l’homologation européenne (les gants homologués EPI suivant différents niveaux sont obligatoires depuis fin 2016 tant pour le pilote que le passager).

LA CHALEUR A PORTEE DE BOUTON

La mise en fonction se fait en appuyant sur un bouton placé généralement au niveau de la manchette. Pratique, simple d’accès, ce dernier une fois allumé indique le niveau de chauffe via des bûchettes ou des couleurs différentes. Une fonction ou un code (couleur ou clignotant) indique le niveau de charge des batteries. Simple, efficace.

LIBRE OU ATTACHE

Les gants chauffants sont ce qui se fait de mieux en termes d’équipement hiver. Certes vous n’aurez pas chaud aux mains au cœur de la mauvaise saison mais vous allez repousser considérablement, voire faire disparaitre, le moment où vos doigts s’engourdissent.

L’alimentation électrique (des résistances couvrent la partie supérieure de la main jusqu’aux doigts) se fera via des batteries glissées dans la manchette du gant, ce sont les gants autonomes, ou via un fil raccordé à votre monture. Ces derniers, les gants filaires, ont pour principal avantage une durée de chauffage sans limite dans le temps, mais seront pénalisant du point de vue de la liberté de mouvement notamment lorsque l’on redevient piéton…

Pourvus d’une batterie (généralement en Lithium de 7,4 volts, parfois 12 volts mais c’est plus rare) les modèles autonomes pêcheront par une durée d’utilisation (quelques heures) qui sera limitée notamment en fonction de l’intensité de chauffage (1, 2 ou 3 niveaux) que vous demandez. Une fois à sec, il faudra recharger ce qui peut prendre encore quelques heures (le temps varie suivant le modèle).

Notons que quelques marques proposent des gants mixant les deux segments.

CHAUD DEVANT

De plus en plus performantes, les dernières générations de gants chauffants se veulent désormais « intelligentes ». Concrètement ça signifie que la chaleur s’adapte automatiquement à la température que vous avez prédéfinie en amont (via votre smartphone) et ce quel que soit le froid extérieur. Des options, comme un chauffage capable de se déclencher suivant une heure fixée, un allumage synchronisé des deux gants via un bouton unique, viendront couronner l’ensemble. On retiendra également une technologie 37,5 du maintien du niveau d’humidité comme le propose Furygan… Du côté du tarif, le prix augmente, flirtant avec les 300 euros, contre des versions d’entrée de gamme vers les 200 euros…