Bottes moto racing

CHACUN Y VA DU SIEN

Quel que soit le nom que donnent les différentes marques à leur système anti-torsion, le but est de limiter le plus possible les hyper-extensions, synonymes de lourds traumas. Par chausson interne renforcé comme Alpinestars avec son best-seller Supertech R, via de la fibre de carbone mixée à de l’aramide (D-Axial) pour les bottes Dainese ou le TCS (Torsion Control System) pour TCX, les systèmes divergent mais le mot d’ordre est commun à tous : SECURITE. Talon, tibia, mollet, pointe du pied ne seront pas oubliés et auront également droit à leur protection. Fine pour se placer sans problème sous le sélecteur de vitesse, sans pour autant prendre le pied en otage, la botte piste se doit d’être confortable pour se faire oublier en fois en selle. Des sliders amovibles, des éléments d’usure interchangeables, une ouverture souvent généreuse, une doublure thermique (respirante, antibactérienne etc.), une semelle anatomique, des fermetures abouties ultra précises viendront compléter les caractéristiques techniques. Si généralement la botte se porte sur la combinaison, Dainese fait exception avec son système d’attache permettant de ne faire plus qu’un avec la combarde… de quoi se transformer en Rossi.

PRECISION

L’assemblage de ce type de botte est généralement sans reproche (nombre de hauts de gamme sont encore assemblés à la main), au même titre que les matières retenues. Cuir de qualité, souple mais résistant, semelle antidérapante promettant précision et bon retour des informations, tout y est pour faire des bottes racing un équipement haut de gamme qui nécessitera quatre à cinq heures de boulot. Des versions femmes sont désormais présentes chez différents bottiers mettant en avant des gabarits de pied plus fins. Les bottes racing sont en perpétuelle évolution afin de toujours proposer de nouvelles innovations que l’on trouvera aux pieds des meilleurs pilotes mondiaux avant de se décliner pour le grand public…